La certification bio, les raisons de notre choix et notre point d’attention

La certification bio, les raisons de notre choix et notre point d’attention

La semaine dernière, le bio était mis à l’honneur. Hé oui, c’était bien la semaine du bio !  Savez-vous pourquoi certaines marques préviligient le bio?

On en profite donc pour prolonger cette fiesta en mettant le focus sur une des nouvelles qui a animé Kalisana il y a quelques mois…. La certification biologique. Mais au fond, qu’est-ce qui nous a poussé à passer le cap ? 

Certainement pas les heures de travail derrière pour assurer toutes les démarches. Loin de nous l’idée de vouloir critiquer ces procédures. Elles sont nécessaires pour étudier notre activité depuis la réception jusqu’à l’assiette du consommateur final. 

Plusieurs raisons nous ont donc amené à vouloir cette certification.

 

Une certification bio pour garantir une qualité des produits 

Premièrement, en lien avec notre mission, il y a la volonté de proposer des produits de qualité, non pulvérisés par des pesticides. Hé oui, avec Kalisana, nous voulons améliorer votre santé, il serait donc contradictoire d’intégrer des substances toxiques dans nos snacks 100% naturels. Ainsi, pour des produits “santé” comparables, à savoir l’un issu de l’agriculture conventionnelle et l’autre issue de l’agriculture “bio”, il est notoire que les plantes et céréales n’ayant pas été arrosées de pesticides doivent se défendre elles-mêmes vis-à-vis des agressions extérieures.

Elles sont donc plus riches en antioxydants de type anthocyanes, catéchines, etc. qui se trouvent être très intéressants nutritionnellement.

Il est, par ailleurs, assez compliqué de connaître l’étendue des effets néfastes des pesticides et ceux-ci seraient, dès lors, sous-évalués par l’Union européenne.

 

Une certification bio à ne pas lier avec santé à tous les coups!

Deuxièmement, dans le même ordre d’idée que le point ci-dessus, il y a, dans la tête du consommateur, une idée reçue comme quoi le “bio” est meilleur et moins calorique qu’un produit conventionnel. De plus, celui-ci aurait trait à plus d’émotions positives en comparaison à une version standard. Il faut toutefois être vigilant à cette impression “santé” relayée par le logo “bio”. En effet, des chips ou biscuits (autrement dit, le sommet de la pyramide alimentaire) restent à limiter au maximum, que ceux-ci soient issus de l’un ou de l’autre circuit de production. Nous insistons donc sur ce point car nos produits n’ont pas gagné en valeur nutritionnelle par leur statut bio. Ils étaient déjà qualitatifs nutritionnellement à la base par les matières premières choisies, comme notre nouveau granola “la Recette de Romu”!

 

Une certification bio pour inspirer à une alimentation meilleure pour la santé

Troisièmement, il aurait été démontré que des individus se tournant vers une alimentation biologique auraient tendance à mieux manger par leur comportement plus favorable à la santé

Une certification bio pour établir des partenariats avec des magasins bio

Dernièrement, il y a la nécessité, pour rentrer dans des supermarchés biologiques et pour vouloir, bien entendu, y vendre nos produits, d’avoir ce label biologique. Si vous êtes gérant ou propriétaire d’un magasin bio en vrac ou non, contactez-nous!

Voici, dès lors, une liste de raisons non exhaustives nous ayant poussées à passer le cap. 

Et vous? Que pensez-vous de l’alimentation bio ? Consommez-vous souvent bio ? à 100% ou seulement pour certains aliments? Dites le nous en commentaire!

La tournée minérale, la bonne idée du mois de février

La tournée minérale, la bonne idée du mois de février

En ce mois de février, rien de tel que d’aborder la tournée minérale. Ce projet voit le jour pour la 6ème année consécutive non plus sous le pôle de la Fondation contre le Cancer mais soutenus par le VAD/Druglijn (Flandre) et l’Univers Santé (Wallonie et Bruxelles). Cet événement nous tient particulièrement à cœur parce qu’il est synonyme de santé et de bien-être mais également parce que c’est un événement fédérateur. 

Médaille d’Or pour la Belgique qui a la plus grande consommation moyenne d’alcool par an

Pour remettre l’église au milieu du village, la Belgique n’est autre que la première nation au monde au niveau de sa consommation d’alcool avec pas moins de 12 litres et demi d’alcool par an et par habitant, ce qui fait une canette par jour et par habitant! Au-delà de l’abstinence totale durant ce mois de février, ce projet a pour but de sensibiliser l’individu sur sa consommation annuelle. L’Organisation Mondiale de la Santé préconise une quantité maximale de 10 verres par semaine avec un ratio de 2 verres maximum par jour. Différents cancers (foie, oesophage mais aussi mammaire) sont corrélés à une consommation excessive d’alcool. Alors… Prêt pour un millième sermon qui vous culpabilisera à chaque fois que vous menez un verre à vos lèvres ? 

Consommer l’alcool de manière responsable

Pas de ça chez Kalisana ! Vous le savez, chez nous, on aime positiver 😉 Penchons-nous plutôt sur les effets protecteurs du vin au niveau des maladies cardiovasculaires (concernant donc le coeur et la circulation sanguine). En effet, il a été mis en avant qu’une consommation modérée de vin rouge réduirait les risques de thrombose sur les parois vasculaires (1)  

Les bienfaits d’une consommation modérée

Le journal “Alcool et risque de cancer” paru en 2007 montre une relation non-linéaire entre la consommation de vin et la mort par maladies cardiovasculaires (MCV). Les polyphénols du vin, les catéchines le cas échéant, protègent au niveau MCV (anti-oxydant et anti-agrégation plaquettaire). De plus, l’alcool, en inhibant une enzyme, maintient le taux de cholestérol (HDL, le bon cholestérol) a un taux satisfaisant. D’autre part, le resvératrol, retrouvé dans le vin rouge et dans d’autres épices, le curcuma par exemple (Pssst tu sais que notre Salty a cette couleur dorée grâce à cette bonne épice ?! ), aurait des propriétés anti-inflammatoire et anticancereuse. Il serait donc un agent préventif des MCV et de la naissance de certains cancers mais ces propos sont à nuancer dû au manque de connaissances sur les mécanismes sous-jacents. 

Il en ressort donc que le vin, ayant des effets protecteurs sur les MCV, a d’autres conséquences, sur les cancers par exemple. 

 

Des effets protecteurs contre le Covid ?

Et parce que c’est encore malheureusement d’actualité, des américains auraient étudié les effets protecteurs des polyphénols, et plus particulièrement l’acide tannique, sur la réplication et la propagation du Sars-Cov2. Cet acide contrecarre l’activité de deux enzymes clés du virus, l’empêchant de rentrer dans nos cellules. Attentioooon, ça ne veut pas dire qu’on te pousse à danser coller-serrer!! 

Alors, dans tous les cas, au lieu d’ouvrir une bouteille de rouge tous les deux jours, modère ta consommation en la remplaçant par de l’eau et/ou des boissons aromatisées sans alcool. Pour le bien de ta santé, de ton corps mais aussi de ton esprit. 

Kalisament votre,

Louise

Sources : 

  1. (Moderate Daily Intake of Red Wine Inhibits Mural Thrombosis and Monocyte Tissue Factor Expression in an Experimental Porcine Model (American Hearth Association, juillet 2004).

Manger mieux pour se sentir mieux

Les conseils de Louise pour survivre cet automne/hiver – manger mieux pour se sentir mieux

L’arrivée de l’automne et de l’hiver est synonyme d’obscurité, de froid et de nostalgie des « summer vibes ». Pourquoi ne pas profiter de la rentrée pour prendre des nouvelles résolutions (un peu comme un nouvel an bis) et faire en sorte de se sentir mieux même si les prochaines saisons tenteront le contraire ? Avec Kalisana, c’est vraiment ce que nous souhaitons partager à travers nos produits, nos publications sur les réseaux sociaux, nos articles : un bien-être mental et physique qu’importe les éléments extérieurs qui nous entourent. Mais, au fond, comment ancrer de bonnes habitudes, comment augmenter son bien-être (qui est parfois plus difficile à trouver en automne/hiver, lorsqu’il fait noir à 18h) ? Nous ne prétendons pas pouvoir y répondre de manière exhaustive mais nous avons toutefois creuser certaines pistes.

 

Le stress au travail, ça te parle ? 

Qui n’a jamais évoqué ou entendu un proche se plaindre de la charge de travail endossé et, ainsi, par le stress engendré ? 

Le stress subit au travail perturbe les habitudes alimentaires. Cela a été prouvé dans une étude faite sur pas moins de 235 travailleurs. Il en ressortait que les travailleurs sous pression ramenaient leurs émotions négatives à la maison, après le travail, et voyaient leur quantité de nourriture ingérée augmenter ainsi qu’un penchant majoré pour la malbouffe. (Pssst : on a quelques bonnes idées de snacks équilibrés ici)
Ce postulat-là met en lumière la nécessité de trouver un équilibre dans son travail, de mettre en place des moyens pour pallier à un stress quotidien et de, dès lors, lutter contre les conséquences qu’il amène d’un point de vue nutritionnel et sans doute, à terme, pondéral.

 

Le sommeil, en partie responsable

Pour faire le lien avec le paragraphe précédent, il a été démontré que le sommeil permettait un meilleur contrôle de ses émotions et, dans le cas échéant, du stress. Nos choix semblent, dès lors, plus raisonnés lorsque le sommeil se trouve boosté. A l’heure actuelle, avec la reprise d’un train de vie presque à l’ordinaire en “post-covid”, il n’est pas toujours évident de laisser au sommeil la place qu’il est censé remplir. Parenthèse non des moindres, la phrase précédente résume le problème que rencontre Louise (ou le génie en herbe qui écrit cet article) quotidiennement. Et pourtant… Il a été démontré que les individus ayant un cycle de sommeil inférieur à 5h avait un indice de masse corporel de 3,6% supérieur à ceux ayant des nuits de 8h. Les responsables ? La ghréline (hormone qui stimule l’appétit) et la leptine (hormone impliquée dans la satiété). La première se trouve augmentée et la deuxième réduite en cas de déficit de sommeil. Et ce, après seulement deux jours de sommeil réduits… De quoi motiver certains à rejoindre plus longuement les bras de Morphée.

Voici toutefois quelques astuces simples :

  • Ne pas souper trop tardivement (1-1h30 avant le coucher) ;
  • Ne pas sauter le souper ; 
  • Ne pas manger trop gras ; 
  • Eviter les boissons énergisantes ou stimulantes

Suivre les recommandations dès le plus jeune âge

Suivre les recommandations nutritionnelles, telles que la limitation de l’apport en sucres et en graisses, ou une consommation suffisante de fruits et légumes, dès le plus jeune âge, augmenterait le bien-être deux ans plus tard. Et formidable, l’inverse est vrai aussi!

Hormis les enfants, la consommation de fruits et de légumes chez les adultes, à raison de 8 portions par jour, gonflerait aussi le bien-être. 

 

Simple comme bonjour à suivre ? Probablement pas mais l’idée de l’article est en tout cas de vous partager nos recherches sur le bien-être, ce qui commence, entre autres, dans l’assiette. Mais notre politique est la suivante : l’équilibre est nécessaire mais la gourmandise est indissociable. Fais toi donc plaiz dans notre boutique Kali, et fais le plein de produits naturels, honnêtes et … faits pour les gourmands 😋

ZOOM sur le petit-déjeuner

Pour certains, le petit-déjeuner est bien souvent oublié ou postposé à « quand j’aurai le temps » et ce, sans accorder de crédit à ses sensations de faim.
Et pourtant…
Prendre un petit-déjeuner riche en énergie est associé à une alimentation globalement plus saine, limite les grignotages tout au long de la journée et contribue à la prévention du diabète de type II. En effet, un petit déjeuner protéiné, par le biais de l’ajout de lait, de fromage blanc ou de yaourt au granola, influence favorablement l’insuline.

Alors, au saut du lit, pas question de sauter le petit-déjeuner*.

*Une nuance doit toutefois être apportée à cette phrase très accrocheuse : en parallèle aux sensations de faim évoquées ci-dessus, il n’est pas question de se forcer à consommer un petit-déjeuner. Il est souvent mentionné comme « le repas le plus important de la journée » mais cette phrase n’est vraie qu’à condition d’éprouver une faim suffisante pour consommer un repas. Si tel n’est pas le cas, commence ta journée et accorde-toi un break à un moment opportun pour consommer un snack équilibré !

 

 

Alimentation pré-péri-post fêtes

Alimentation pré-péri-post fêtes

En ce début de nouvelle année, outre les small talks de type “Meilleurs Voeux, Joyeuses Fêtes, Bonne Santé, …”, combien de fois n’aura-t-on pas entendu, sur un ton sarcastique ou non, un “New Year, New Me” ? Est-ce que le 1er Janvier 2021 devrait résonner différemment que le 31 Décembre 2020 ? 

Depuis l’Antiquité, l’Homme a vu le passage à une nouvelle année comme un nouveau départ. A cette époque, il s’agissait, avant le passage à une nouvelle année, de rembourser ses dettes ou de rendre les objets empruntés. Aujourd’hui, les nouvelles résolutions ont une portée bien plus large. Elles englobent toutes les sphères qui gravitent autour de nous, allant d’une modification de notre personnalité en améliorant telle ou telle facette, ou encore en touchant aux sphères professionnelles, sportives, éthiques, … 

Nous pensons nous vouloir du bien, à nous comme à notre corps, en nous fixant des intentions bienveillantes fixées en début d’année et qui se veulent durables. Toutefois, en n’ayant, d’une part, pas toujours appréhendé les différents changements à mettre en place au préalable et, d’autre part, en voyant ça comme un changement radical et non progressif, cette démarche ne la rend-t-elle pas contre-productive ? 

Il suffit de procéder à une simple recherche Google pour se rendre compte que dans les premières positions de ces fameux listings de “bonnes résolutions” se trouve la non-négligeable et culpabilisante… perte de poids. Pourquoi la retrouve-t-on si souvent en tête du classement ? Bien souvent parce que les fêtes de fin d’année (et l’épiphanie soit dit en passant) ont été généreuses en excès. Les fêtes correspondent souvent à un moment de répit, passé en famille ou entre amis, où des aliments consommés exceptionnellement se retrouvent dans nos assiettes, l’alcool coule parfois davantage à flot que d’habitude, et où on outrepasse quelque peu nos sensations alimentaires. On se soucie bien peu de notre digestion, de notre appétit. Ca ressemble un tant soit peu à du gavage (sans vouloir faire d’analogie à Gaia), non ?

Comment orienter ses actions, et dans le cas échéant, la volonté de tendre vers un mode de vie plus sain, mais également durable ?

1. La Faim – S’écouter. Le corps humain est, pour cela, plutôt bien fait. Il nous permet, par divers signaux physiologiques qui nous sont propres, de reconnaître lorsque nous avons faim. Le ventre creux, le ventre qui gargouille, la tête qui tourne, … font partie des signaux évocateurs de la faim. A ne pas confondre avec l’envie de manger, qui peut apparaître lorsque l’on passe à côté d’une vitrine alléchante, ou de l’armoire de notre cuisine (Dieu sait comme on la voit souvent lorsque l’on télétravaille). Un conseil : ne faites pas vos courses le ventre vide, ça exacerbe l’envie d’acheter des comfort foods !

2. La Satiété – Savoir s’arrêter au bon moment. Le cerveau, et le corps, ont, eux, plus de mal à déterminer lorsque la prise alimentaire doit s’arrêter. Il n’y a pas de solution miracle. Il n’est ni question de s’arrêter à tout prix lorsque l’assiette est finie (après y avoir pesé tous les différents ingrédients, quand bien même cette assiette représenterait l’équilibre nutritionnel idéal et adéquat), ni lorsque le bouton du pantalon est au bord de l’explosion. La satiété, c’est un sentiment de non-faim, que l’appétit est satisfait. Pour savoir la repérer, il faut prendre le temps de manger, poser ses couverts, mâcher, être dans l’instant présent, savoir remarquer que la sensation de faim diminue au fur et à mesure du repas. 

3. L’Envie/La Gourmandise – Ne pas se culpabiliser. Combien d’entre nous n’ont pas déjà eu des accès de frénésie alimentaire ? Ouvrir un paquet quelconque, avoir un pêché mignon, devant lesquels il est difficile d’être parcimonieux ? Faut-il pour autant être ascète ? Certainement pas. Le principal, lorsque l’on se connaît et qu’on connaît nos envies, est de les lister et de pouvoir être conscient de son manque de contrôle lorsque l’on consomme celui/ceux-ci. Nul besoin de ne plus les acheter pour ne pas y céder mais de pouvoir cohabiter avec ses envies. Le principal enjeu sera de pouvoir le déguster, lorsque celui sera consommé plutôt que de céder à du binge-eating. Nous ne sommes pas pour autant surhumains donc s’il vous plaît, n’essayez pas de vous conditionner à être tout le temps irréprochable, il faut aussi savoir accepter ses écarts, sans se culpabiliser.

4. La Dépense Energétique – Tendre vers un mode de vie actif.  La dépense énergétique est composée de :

A. Du métabolisme de base : la dépense énergétique d’un individu dans les conditions basales, à savoir au repos ;

B. De l’action dynamique des aliments, c’est-à-dire de l’énergie utilisée pour la digestion, l’absorption, le stockage et l’élimination ; 

C. De l’activité physique spontanée :  ;

D. De l’activité physique liée aux exercices : Les bonnes résolutions, ce n’est pas se forcer à s’inscrire dans une salle de sport. Alors, oui, il est vrai que payer pour faire du sport incite peut-être à se rendre à la salle (par souci de rentabilité ?). Mais pour combien de temps ? Trouvez un sport qui vous plaît, en individuel ou en collectif. Et dites-vous que cela n’est pas immuable. L’hiver peut être propice à trouver des activités d’intérieur : installer un home trainer, un vélo d’intérieur, un tapis de gym, des élastiques, … Il y a mille et une solutions pour se bouger même quand la luminosité et le temps ne sont pas de notre côté. Essayez également de vous rendre au travail à pied, à vélo ou de réduire les moments de sédentarité qui parsèment notre vie (et d’autant plus si votre métier consiste à être assis devant un écran) ;

5. Les besoins énergétiques – S’alimenter quantitativement

Nos besoins sont déterminés par notre âge, notre sexe, notre poids, notre activité, notre état physiologique, … Je pense n’apprendre rien à personne en disant qu’un poids stable s’obtient en équilibrant ses apports et ses besoins. Cela paraît simple sur papier mais parfois nettement moins évident avec les aléas du quotidien. Notre sommeil, notre récupération post-effort physique, notre transit peuvent impacter positivement ou négativement nos apports. En effet, notre transit peut être perturbé par un manque d’hydratation, une digestion ralentie, de l’anxiété, du stress, un manque de fibres, … ce qui peut, entre autres, se répercuter sur notre poids ou notre silhouette. Le poids et l’équilibre nutritionnel ne se limitent pas à un day-to-day mais à un day-to-life.

6. Rééquilibrage – S’alimenter qualitativement

Cela rejoint les premiers points de cette liste dans le sens où il est important d’écouter nos sensations alimentaires (faim, satiété, rassasiement), tout en gardant à l’esprit qu’il est important de diversifier son alimentation, d’apporter des aliments de haute valeur nutritionnelle et de tendre vers des prises alimentaires à densité énergétique faible. 

Le Food In Action a répertorié 5 priorités pour mieux manger : 

A. Les produits céréaliers complets (minimum 125g par jour) ; 

B. Les fruits (250g par jour) et légumes (300g par jour) ;

C. Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges, pois cassés, …) : au moins 1x par semaine ;

D. Fruits à coque et graines : 15 à 25g par jour ;

E. Sel : limitez le sel en cuisine et ne salez pas à table

En espérant vous avoir dissuadé.e ou, en tout cas, vous avoir quelque peu convaincu.e de l’utilité de vous préparer au préalable à mettre en place des habitudes qui tenderont à modifier durablement vos apports alimentaires et votre mode de vie (sans passer du tout ou tout et sans attendre une date butoire quelconque). 

N’hésitez pas à recourir à un.e dieteticien.ne si vous souhaitez être accompagné.e dans une démarche de rééquilibrage alimentaire.

Prenez soin de vous !

Louise

5 conseils pour penser positivement

5 conseils pour penser positivement

Crédit photo : Camille Deceunink (micadec sur Instagram).

Pandémie, épidémie, crise sanitaire… appelez la COVID-19 comme vous le désirez. Ces mots jonchent notre vocabulaire depuis plusieurs mois désormais. Notre quotidien s’est vu prendre une toute autre facette et nous avons dû rapidement nous habituer, nous adapter, au prix fort pour certains. D’une part, notre vie professionnelle s’est vue chamboulée, obligeant certains à télétravailler cinq jours sur cinq, et d’autres, à être contraints de fermer leurs commerces. D’autre part, notre vie sociale a été successivement réduite et agrandie, profitant d’un sentiment éphémère de retour à la normale. Il fut toutefois de courte durée. Une partie de la population mondiale a été plongée dans un reconfinement, soumettant une nouvelle fois notre santé mentale à de rudes épreuves. Nos attentes sont floues, nos objectifs sont difficilement planifiables, notre futur est incertain. Ce qui peut parfois rendre nos actions quotidiennes vaines de sens, d’espoir… Cela a malheureusement été le cas pour cette jeune entrepreneuse liégeoise. Ce cas est loin d’être une histoire isolée et nous devons veiller à prendre soin de notre santé mentale, de nos émotions, de nos états d’âme. Nos pensées déterminent la façon dont nous nous mettons en rapport avec les obstacles qui se dressent sur notre chemin. 

Parce qu’on le dit souvent que “Kalisana est surtout un style de vie qui permet de se sentir bien dans son corps et son esprit”, nous avons décidé d’interviewer Isaline Delvenne, psychologue et spécialisée en psychologie positive. En espérant que cet article mette un peu de soleil dans la grisaille actuelle imposée par le coronavirus, le manque de luminosité et la baisse des températures faisant suite au changement d’heure et à la saison automnale. 

Hello Isa ☺Selon toi, quelles sont les séquelles que le(s) confinement(s) vont laisser ? 

Les enfants peuvent ressentir beaucoup d’angoisses face à la situation. C’est important qu’ils puissent comprendre ce qu’il se passe et que les parents puissent eux-mêmes exprimer leurs inquiétudes et en parler ouvertement pour pouvoir en discuter avec leurs enfants. C’est sûrement un grand défi pour les adultes, car cette pandémie peut générer beaucoup d’inquiétudes par rapport au futur (quel monde on va laisser à nos enfants, etc). Mais ce n’est pas de la faiblesse d’être capable d’assumer ces sentiments de peur. Au contraire, cela montre aux enfants que leurs parents sont parfaitement humains, que eux aussi ils peuvent vivre des émotions plus désagréables. C’est finalement un bon exemple à donner aux enfants : juste montrer que les adultes peuvent aussi avoir peur, et que les émotions moins drôles sont tout à fait légitimes, qu’on a le droit de les ressentir et de les exprimer. 

Il y aura (et il y a déjà énormément) de souffrance chez les personnes plus démunies… La souffrance des personnes plus précarisée est exacerbée et la pandémie creuse toutes ces inégalités sociales déjà bien présentes avant le COVID. 

Je pense clairement qu’il y a aussi d’énormes conséquences sur les personnes âgées, et surtout sur la manière dont notre société les considère. La manière dont la pandémie a été gérée dans les maisons de repos, dans les hôpitaux avec les personnes âgées montrent clairement à quel point on devrait faire preuve de beaucoup plus d’humanité et d’inclusion à leur égard en les traitant comme nos racines, comme une richesse, et non comme un coût à la société…

La résilience de tous va être mise à l’épreuve (et l’est déjà fortement !)

Quels sont les avantages du temps gagné à être confiné chez soi, et par la même occasion de cette rupture face à un quotidien à du 100 à l’heure, à un manque de temps notoire « pré-covid » ?

Quand on a le luxe de le faire, on peut se demander ce qui est vraiment essentiel pour nous dans la vie.  Cette situation que l’on vit tous peut être un moment adéquat (malgré nous) pour faire le point sur notre vie, nos relations (ce qu’elles nous apportent, celles qui nous tirent vers le haut, celles qui nous font du bien ou au contraire celles qui nous drainent parfois de l’énergie) ; sur notre boulot (est-ce qu’il a du sens pour moi ? Est-ce que j’ai l’impression de contribuer à la société, est-ce que je suis dans un environnement sain pour moi ? Est-ce que j’aime ce que je fais au jour le jour… ?). 

Se poser ces questions peut nous apporter un éclairage sur notre vie, nos habitudes, et nous faire nous demander sincèrement si ce rythme effréné nous convient vraiment ou si l’on est juste emporté par cette pression sociétale. Tout ce qui en ressort est l’importance d’accepter son propre rythme, de prendre le temps d’écouter ses besoins et d’en faire une priorité. Evidemment dans la mesure du possible, et selon nos réalités personnelles ☺ 

Aussi, lors du premier confinement particulièrement, les gens se sont dirigés vers des activités beaucoup plus artistiques : beaucoup de personnes se sont mises à lire, à écrire, à faire du yoga, à se mettre au sport, ressortir des pinceaux, à travailler dans le jardin, à cuisiner, à ré-envoyer des lettres aux proches… L’ennui favorise la créativité. Et la créativité permet vraiment un retour à soi, un retour aux activités qui nous sécurise, aux activités qu’on faisait naturellement quand on était enfant mais qu’on a laissé de côté depuis (pour la plupart des gens ☺). 

Quels sont tes tips quant au fait que le Moi est plus que jamais au centre de nos vies ?

 

1. Oser vivre ses émotions : les accepter, ne pas s’en vouloir de vivre des émotions plus désagréables. Ne pas s’excuser de les vivre, ce qui compte c’est ce qu’on en fait.  Puis rappelons-nous que ressentir des émotions désagréables ne fait pas de nous une personne désagréable, ça fait juste de nous un être humain ☺ 

2. Revenir aux activités qui nous procurent de la joie : réfléchir à ce qui nous met naturellement en joie. Cuisiner, aller courir, jouer à des jeux de sociétés, peindre… peu importe, tant que l’activité nous procure de la joie et de l’enthousiasme. C’est super important de ressentir des émotions positives pour avoir la force de traverser les émotions plus désagréables. Et puis quand on fait ce qu’on aime, nos batteries sont bien rechargées ☺ 

3. Rituel de gratitude : chaque soir, écrire (ou dire dans sa tête), 3 choses pour lesquelles on est reconnaissant dans la journée. En psychologie positive, la gratitude a été étudiée pour ses nombreux bénéfices : elle nous permet de nous sentir moins seul, elle augmente notre niveau de bonheur (ainsi que celui de nos proches dès lors qu’on partage nos émotions positives autour de nous !), elle nous permet de vivre plus longtemps, et elle améliore notre santé physique et mentale. 

4. Rester connecté avec les gens qu’on aime : ce qui peut être très compliqué à vivre pour certains, c’est le manque d’interactions sociales de qualité. Nos relations de qualité sont vraiment la clé principale de l’épanouissement personnel, alors faisons en sorte de maintenir le contact par des échanges (vidéos, photos, messages, lettres…). Sans forcer les choses non plus : encore une fois, il n’y a pas de pression à se mettre, chacun doit respecter son propre rythme, ses besoins…

5. Prendre soin de notre corps : notre corps est notre carburant, et si on ne prend pas soin de lui, on ne peut pas se sentir bien. Plus que jamais, c’est important de prendre du temps pour sortir (dans la mesure du possible), juste aller marcher, faire un sport qui nous procure du plaisir et la sensation de déconnecter un peu du mental (qui va parfois à mille à l’heure). Ou juste s’asseoir, méditer, prendre quelques respirations… 

Réflexion un peu plus générale liée à la santé mentale et la pandémie 

Cette année 2020 a été hyper chargée sur le plan social, psychologique, émotionnel… Chaque personne a vécu son lot de stress et de tension à  des degrés différents et a dû faire preuve de capacités d’adaptation. Ces états émotionnels intenses peuvent faire place à de l’épuisement, à de la tristesse, à  une baisse de motivation, une fatigabilité intense, une grande baisse d’énergie (surtout au mois de novembre, là où le manque de luminosité se ressent beaucoup sur le moral). 

L’année a été difficile de manière générale, et en plus de cette pandémie viennent s’ajouter nos obstacles personnels de la vie quotidienne. Ne surtout pas se culpabiliser d’avoir des moments plus down, ne surtout pas se mettre la pression et se dire « Je suis en bonne santé » ; « Je suis dans de bonnes conditions, je ne peux pas me plaindre ». Même en vivant dans de bonnes conditions, chacun a sa propre sensibilité, et nos capacités d’adaptation sont rudement mises à l’épreuve ☺ Soyons juste indulgents. Cette période ne nous définit pas.

Enfin, on devrait prendre soin de notre santé mentale autant qu’on prend soin de notre santé physique. Lorsqu’on a facilement accès aux soins de santé, on a tellement facile à prendre rendez-vous chez le dentiste et tellement de réticence à aller consulter un psychologue. Alors que notre santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. On ne doit pas attendre d’être en méga crise existentielle pour aller consulter. Parfois, c’est plus en termes de prévention qu’il est important d’aller déposer ses émotions et ses questionnements quelque part, dans un endroit de confiance et là où on se sent en sécurité.

Merci à Isaline Delvenne pour ces réponses pleines de résilience, de vie et d’honnêteté.

Prenez soin de vous.

La Team Kalisana

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